La journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et des combattants du Maroc et Tunisie a été célébrée avec ferveur le dimanche 19 mars avec une messe en l’église Saint Pierre d’Artix célébrée par Mgr Pierre Moleres ancien évêque de Bayonne qui remplaçait le père Jean assisté de Jean Jacques Escoubet diacre.
puis une cérémonie au monument aux morts en présence du maire Jean-Marie Bergeret-Tercq et de la municipalité des personnalités civiles et militaires :
Le lieutenant Lionel Mornay Cdt adjoint du centre des secours Artix Mourenx, de l’adjudant-chef Christelle Roussel, Cdt la gendarmerie d’Artix de Michel Fayet, président des anciens combattants et maître de cérémonie ,Georges Mauhourat président des anciens combattants de la fnaca, du canton de Soubestre, Michel Moulines Président de l’amicale des Anciens Pompiers de Paris ,des portes drapeaux ,des médaillés .
A cette occasion, Georges Mauhourat au nom de la fédération Nationale de la fnaca a remis à Pierre Bournel d’Artix du 33ème Régiment d’infanterie de Nancy « Ferme des Anglais » à Bône Algérie la médaille commémorative avec agrafe Algérie et à Bernard Czekmany du 2ème Bataillon du régiment d’infanterie de marine (R.i.m.a) à Oran Algérie TRN la médaille de la reconnaissance de la Nation avec agrafe « Afrique du Nord », puis la 2ème médaille commémorative avec agrafe Algérie
Le président Michel Moulines remettait également à Pierre Bournel la médaille d’Argent de la fédération Nationale des Anciens Pompiers de Paris suivi de la lecture par Michel Fayet président des anciens combattants et maitre de cérémonie qui a lu le message de Patricia Miralles secrétaire auprès du ministre des armées chargée des anciens combattants et de la mémoire.
Deux dépôts de gerbes ont été effectués par les personnalités civiles et militaires suivi par une minute de silence et la marseillaise effectuée par l’harmonie municipale conduite par Michel Brouat directeur de l’école municipale de musique d’Artix
La manifestation s'est poursuivie à l’hôtel de ville où Mr le maire remerciait toutes les personnes qui ont contribués à cette belle cérémonie
Et prenait la parole en retraçant l’évènement d’il y a 61 ans, jours pour jours, à midi sur ordre du Président de La République, le General Ailleret proclamait le cessez le feu qui mit un terme à ce que l’on appelait ¨les évènements d’Algérie¨, mais qui en réalité ont été une véritable guerre, avec toute la cruauté et l’horreur que ce mot implique.
Ces soldats et ces appelés, sont bien morts au cours d’une guerre.
Au moment où j’évoque ces soldats, je ne peux m’empêcher de vous regarder vous, nos anciens Combattants ici présent. Vous avez répondu à l’appel de la Nation, Ensuite, vous avez été envoyés de l’autre coté de la Méditerranée pour combattre.
Souvent jeune, très jeune, non préparés à l’intensité des combats et aux atrocités de la guerre, vous avez du malgré tout faire preuve de courage et de dévouement et servir pour certains jusqu’à 28 mois, la peur au ventre. La- bas, vous avez vu tomber vos camarades, la- bas, vous avez vu vos camarades blessés par des blessures physiques mais aussi psychologiques et morales dont les cicatrices ne se referment jamais.
Vous avez servi la France à l’un des moments les plus douloureux de son histoire.
Nous devons saluer votre sens du devoir, votre courage !! Et les élus de la commune se joignent à moi pour vous exprimer notre plus sincère reconnaissance. Pour vous, Messieurs les Anciens Combattants et en mémoire de ceux qui ont disparus, cette date du 19 mars doit perdurer comme celle du souvenir.
Ce souvenir, aussi douloureux soit il, se doit d’être transmis de génération en génération, qui mieux que vous peut le faire. Qui mieux que vous peut, transmettre, et témoigner de l’énorme sacrifice consenti pour, défendre et préserver nos valeurs, nos valeurs républicaines.
Cette commémoration doit être aussi l’occasion de regarder vers l’avenir en exprimant notre volonté d’apaisement et de réconciliation dans la durée, entre deux pays qui comptent une si longue histoire commune et un même idéal celui de la paix
Puis invitait la population à partager le vin d’honneur.