Après la production d’énergie avec notamment l’accueil des fermes photovoltaïques de Totar Quadran sur la friche Rio Tinto/ Celanese, le bassin de Lacq se lance dans son stockage.
Et pas vraiment avec le dos de la cuillère! Lundi soir, les élus de la CCLacq-Orthez ont en effet donné leur feu vert à la location de terrains entre Mourenx et Os-Marsillon afin d’accueillir le projet « Claudia ».
Soit rien de moins que « La plus grande Installation de stockage d’électricité d’Europe » et « la seconde du monde au en volume », avec une capacité d’injection d’une puissance annoncée de 75MW.
"Cet investissement est un pas supplémentaire pour notre bassin dans le domaine de la transition énergétique », souligne d’emblée le président Patrice Laurent à propos de cette opération par la sociétéAFD7,filiale du Groupe Amarenco.
Lauréate d’un appel d’offres long terme de réseau de transport d’électricité (RTE), l’entreprise s’apprête ainsi à louer pour 30 ans environ 2,5 hectares de friches industrielles appartenant à a CC Lacq- Orthez et la Sobegie, à proximité de la D281 et surtout du poste RTE.
La future installation aura notamment un rôle à jouer dans l’accompagnement de la montée en puissance des sources d’énergies renouvelables. Ses batteries lithium-io permettront en effet de stocker l’électricité pour la réinjecter dans le réseau au gré des besoins. Hormis le poste de transformation à construire, la plus part des équipements à installer seront abrités dans des contenaires.
« C'est un projet peu créateur d’emplois, mais on parle de la planète, de lutte contre le réchauffement climatique", continue Patrice Laurent, pas mécontent d’allier l’utile à l’agréable, avec l’arrivée d’une source régulière de revenus pour la collectivité.
« Tout compris cela représente environ 50 000 € par an ».
Une manne qui arrivera vite:
« La mise en service de cette installation est souhaitée pour le 1er janvier 2022, afin de répondre aux impératifs de RTE en matière de sécurisation du réseau électrique Français » , précise le 1er vice-président Jean Marie Bergeret-Tercq.