Avec l’installation, opérationnelle ou à venir, de 13 entreprises, la zone d’activité va initier la création de nombreux postes
Le président de la Communauté de communes Lacq-Orthez (CCLO) ne cachait pas son enthousiasme, dernièrement, lors d’une visite de chantier du futur crématorium. L’établissement funéraire doit démarrer son activité début septembre, sur la zone Eurolacq 2. « 17 hectares de la zone ont déjà été vendus ou sont en passe de l’être », se félicite Jacques Cassiau-Haurie. Un peu moins de 4 hectares restent à commercialiser.
Outre le crématorium encore en construction, six entreprises sont déjà installées et six autres sont à venir. Parmi elles, l’enseigne Super U, le Crédit agricole, l’étude notariale Matteï, CER France, Autaa logistique et la médecine du travail Prism. « Il y a déjà une centaine d’emplois directs créés et 130 sont à venir », se réjouit Jean-Marie Bergeret-Tercq, maire d’Artix.
Située à proximité de l’échangeur de l’A 64, la zone d’Eurolacq 2 a mobilisé un investissement de 9 M€, dont 600 000 euros du Département et 320 000 euros de la Région. « À l’époque, nous avons investi sur nos fonds propres. Nous ne pourrions plus le faire aujourd’hui », note Jacques Cassiau-Haurie.
Un crématorium en septembre
Avec un seul salarié sur place, le futur crématorium ne sera pas le plus gros pourvoyeur d’emplois de la zone. « Avec cet équipement, nous répondons à un réel besoin de services pour nos concitoyens », indique le président de la CCLO. La collectivité a confié la gestion du crématorium à la Compagnie funéraire du Béarn, en délégation de service public. Sa zone d’influence portera sur 243 communes du département.
« Les deux crématoriums actuels, à Pau et Biarritz, ont une forte activité, et nos administrés en deuil sont confrontés à des problèmes d’attente. Il était important de réduire ces délais », conclut le maire d’Artix.